La tendresse
Conception et mise en scène Julie Berès

DU 25 AVRIL AU 28 JUIN 2025
Durée :
1h45
Lieu :
Bouffes Parisiens
Horaires
Du mercredi au vendredi 20h. Samedi 20h30. Dimanche 16h.
Mardi 20h à partir du 10 juin.
Relâches le 1er mai et du 14 au 23 mai.
Tarifs
De 13,5€ à 46,5€ (selon catégorie)
A partir de 15 ans
« Ce titre La Tendresse, comme notre dernière création Désobéir, contient une ligne souterraine qui agit comme un programme.
Les filles de Désobéir devaient mentir aux autres pour s’affranchir des injonctions de la famille, de la société ou de la tradition.
Les garçons de La Tendresse, eux, ont souvent dû se mentir à eux-mêmes pour appartenir au « groupe des hommes », pour correspondre à la « fabrique du masculin ».
Pourtant, chacun à leur manière, ils ébranlent les assignations d’une identité d’homme fondée sur la performance, la force, la domination de soi et des autres.
En se demandant « comment être un mec bien aujourd’hui ? », ils font bouger les lignes d’une éducation reçue.
Nous postulons avec eux que c’est sans doute dans l’acceptation de sa vulnérabilité, dans l’accès à ses sentiments, dans la revendication d’une égalité de faits entre les hommes et les femmes (plutôt qu’une complémentarité de principes qui reste l’arme du patriarcat) – que réside l’une des clefs de la réinvention de soi. »
Julie Berès
Conception et mise en scène Julie Berès
Écriture et dramaturgie Kevin Keiss, Julie Berès, Lisa Guez avec la collaboration d’Alice Zeniter
Avec Bboy Junior, Natan Bouzy, Alexandre Liberati, Djamil Mohamed, Sacha Négrevergne, Romain Scheiner, Mohamed Seddiki
En alternance avec Marin Delavaud du Ballet de l’Opéra national du Rhin, Léopold Faurisson, Bel Abbes Fezazi, Saïd Ghanem, Guillaume Jacquemont, Tigran Mekhitarian, Mathis Roche
Chorégraphie Jessica Noita
Référentes artistiques Alice Gozlan, Béatrice Chéramy et Julie Pilod
Création lumière Kélig Le Bars assistée par Mathilde Domarle
Création son et musique Colombine Jacquemont
Assistant à la composition Martin Leterme
Scénographie Goury
Création costumes Caroline Tavernier et Marjolaine Mansot
Raconter par le corps et par les voix
« L’écriture de La Tendresse est le fruit d’un long processus durant lequel se succèdent différentes étapes.
Tout d’abord, une phase d’immersion. À la manière des journalistes d’investigations, nous, les auteurs, nous nous sommes intensément documentés sur les questions du masculin en parcourant des essais sociologiques, philosophiques, documentaires. Sans devenir des spécialistes des questions de genre, il fallait, du moins, inscrire le sujet dans sa réalité socio-politique, mais aussi dans la façon dont il redessine les frontières de l’imaginaire, de l’intime. Certains mouvements de libération de la parole ont agi comme bissectrices dans l’imaginaire collectif. Il eût été impossible d’écrire ce spectacle de la même façon avant #MeToo.
Ce travail documentaire n’est pas que théorique. Il se double de rencontres auprès d’une quarantaine de jeunes gens, issus de milieux différents. Cela permet de mieux comprendre notre sujet, de l’éprouver sensiblement, d’en circonscrire, autant que possible, les enjeux et la façon dont il irrigue toutes les sphères de la société. Quel rapport les jeunes hommes ont-ils au désir ? À la sexualité ? À l’héritage parental ? À la violence ? Quelle place aux larmes, à la consolation de soi-même et des autres ? Comment envisagent ils l’avenir ? L’argent ? Le fait de devenir père à leur tour ? Quel est l’homme idéal pour eux ? Nous questionnons aussi la place de la tendresse, puisque le titre de la pièce agit comme un programme souterrain.
Dans un temps parallèle, les auteurs ont travaillé à partir d’eux mêmes, de leur imagination, de leurs souvenirs, de leurs nécessités, mais aussi à partir des thématiques nommées ensemble. Cela permet de concevoir des matériaux textuels qui s’affinent et se raffinent par la suite. Les textes sont envisagés comme des prises de paroles collectives et singulières, une partition rythmique.
Enfin, la rencontre déterminante avec les huit jeunes hommes au plateau, tous issus de milieux différents, acteurs ou danseurs, a marqué une nouvelle étape décisive. L’écriture s’est enrichie et nourrie du travail de plateau dans un entrelacs avec les témoignages des interprètes dont parfois nous nous sommes inspirés, privilégiant ainsi ce jeu entre vérité et fiction, propre à susciter, nous l’espérons, la réflexion, l’humour et l’empathie chez le spectateur. »
Julie Berès
En partenariat avec Théâtres et Producteurs Associés, FNAC, La terrasse, Le Monde
Production Compagnie Les Cambrioleurs, direction artistique Julie Berès
Coproductions et soutiens La Grande Halle de La Villette, Paris ; La Comédie de Reims, CDN ; Théâtre Dijon-Bourgogne ; Le Grand T, Nantes ; ThéâtredelaCité – CDN de Toulouse Occitanie ; Scènes du Golfe, Théâtres de Vannes et d’Arradon ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Les Tréteaux de France, Centre Dramatique Itinérant d’Aubervilliers ; Points Communs, Nouvelle Scène nationale de Cergy-Pontoise / Val d’Oise ; Théâtre Public de Montreuil, CDN ; Théâtre L’Aire Libre, Rennes ; Scène nationale Châteauvallon-Liberté ; Théâtre de Bourg-en-Bresse, Scène conventionnée ; La Passerelle, Scène nationale de Saint-Brieuc ; Le Canal, Scène conventionnée, Redon ; Le Quartz, Scène nationale de Brest ; Espace 1789, Saint-Ouen ; Le Manège-Maubeuge, Scène nationale ; Le Strapontin, Pont-Scorff ; TRIO...S, Inzinzac-Lochrist ; Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône ; Théâtre de Saint- Quentin-en-Yvelines, Scène nationale
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