Le syndrome de l'oiseau
Avec Sara Giraudeau et Patrick D'Assumçao
23 JANVIER > 30 MARS 2024
Durée : 1h20
Horaires
Du mardi au samedi 20h
Tarifs
34€
A partir de 14 ans
Au Petit Saint-Martin
17 rue René Boulanger • Paris 10e
Du mardi au samedi 20h
Tarifs
34€
A partir de 14 ans
Au Petit Saint-Martin
17 rue René Boulanger • Paris 10e
34€
A partir de 14 ans
Au Petit Saint-Martin
17 rue René Boulanger • Paris 10e
Prix Raimu, Molière de la révélation théâtrale 2007, César de la meilleure actrice dans un second rôle 2018 pour Petit Paysan, Molière de la meilleure comédienne en 2023 pour ce spectacle, figure phare de la série Le Bureau des légendes, Sara Giraudeau devient Ève.
Elle s’occupe de la maison, petits plats, linge, ménage impeccable. Elle vit là depuis toujours. Des murs, la porte close, une fenêtre grillagée. Franck la retient, Ève ne connaît pas d’autres repères. Son monde et sa vie sont refermés à cet espace. Le Syndrome de l’oiseau dépeint cette réalité possible : posséder l’autre, lui confisquer tout horizon et tout envol. La comédienne met en scène avec Renaud Meyer un huis clos imaginaire, à la fois duel réaliste et fable fantastique. Face à Patrick d’Assumçao, elle devient cet oiseau privé du monde, aux prises avec sa propre folie, au dernier moment de la séquestration.
« Un huis clos oppressant digne d’un thriller »
Télérama Sortir
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« Sara Giraudeau est une victime formidablement interprétée, au côté du glaçant Patrick d'Assumçao »
L'humanité
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« Un spectacle original et marquant […] Un duo de choc »
La Terrasse
De Pierre Tré-Hardy
Mise en scène Sara Giraudeau et Renaud Meyer
Avec Sara Giraudeau et Patrick D'Assumçao
Scénographie Jacques Gabel
Costumes Pascale Bordet
Lumières Jean-Pascal Pracht
Son Bernard Vallery
« Comment garder la raison dans un monde où vous êtes devenu votre seul repère ? Comment survivre dans un monde où chaque mot peut tuer, où le passé n’existe pas, où l’avenir n’existe plus, où la folie est devenue l’ultime refuge ? » S’interroge Pierre Tré-Hardy, l’auteur.
Dans Le syndrome de l’oiseau, Pierre Tré-Hardy nous livre un huis-clos entre un tortionnaire et sa victime, saisissant tête-à-tête où l’inacceptable et la poésie se sont donné rendez-vous. Dépassant le fait divers, l’auteur nous guide au coeur d’une folie faussement ordinaire, dans le quotidien presque banal d’un couple avec enfant dont les préoccupations matérielles et les grandes espérances ressemblent aux nôtres. Ils pourraient habiter la maison d’en face, être nos voisins de palier, voire des membres de notre famille... si ce n’étaient certains dérapages étranges et une différence essentielle : l’absence de liberté de la jeune femme.
Le syndrome de l’oiseau s’inspire de l’histoire de Natasha Kampusch, qui stupéfia le monde en 2006, mais aussi celle d’autres jeunes femmes, comme à Cleveland en 2013, ou à Gizzeria en 2018… Répétition d’une tragédie contemporaine, le Syndrome de l’oiseau est l’occasion pour les spectateurs d’assister sur scène à un fait divers, répondant ainsi à une curiosité française jamais démentie pour ces événements.
Ces tragédies à hauteur d’hommes et de femmes, expériences ultimes où la violence croit convoquer l’amour, révèlent la puissance et la beauté de l’instinct de survie. C’est ce qui rend complexe et périlleux le désir de les porter sur une scène de théâtre. A proposer un spectacle trop réaliste, on en deviendrait sordide. Et à chercher trop de poésie, on en esquiverait la puissance du sujet… un équilibre délicat que cette pièce propose.
Quand Sara Giraudeau s’est emparée du texte de Pierre Tré-Hardy avec la volonté farouche de le défendre, elle a senti combien ses exigences devraient être à la hauteur du sujet mais aussi de son ambition : celle d’interpréter le personnage central de la pièce et de mettre également en scène le spectacle. Comment confier en effet à quelqu’un d’autre l’image d’un personnage demandant une telle plongée dans les abîmes de l’âme humaine ? Cependant, cette descente au coeur de l’humain, Sara ne pouvait l’entreprendre seule, sans une main amicale à laquelle elle puisse tout confier. Elle a pensé que Renaud Meyer était le co-metteur en scène idéal pour l’accompagner. Leur enthousiasme a bientôt gagné le comédien Patrick d’Assumçao et le scénographe Jacques Gabel, qui se sont joints à l’aventure.
Le syndrome de l’oiseau révèle ainsi pour tous ceux qui l’approchent une étonnante capacité à fasciner et émouvoir.
Production Théâtre Montansier de Versailles
En partenariat avec TPA, FNAC, La terrasse, Le Monde, Télérama, TSF JAZZ